Campagne de vaccination contre le COVID et la grippe : les interventions ont été fixées pour nos prestataires de soins qui administrent le vaccin

Depuis ce mois-ci, il est à nouveau possible de se faire vacciner contre le COVID. Comme lors de la dernière campagne COVID, la vaccination peut avoir lieu auprès du médecin, d’un infirmier (sur prescription d’un médecin) et chez le pharmacien.

Mais la saison de la grippe est également à nos portes, et les prestataires de soins vont aussi unir leurs forces dans ce cadre. À partir du 1er octobre, en plus des médecins et des infirmiers (toujours sur prescription médicale), les pharmaciens pourront également administrer le vaccin contre la grippe. Ce projet de loi doit néanmoins encore être approuvé par le parlement avant le 1er octobre.

Aujourd’hui, le Comité de l’assurance de l’INAMI a déjà approuvé le projet d'arrêté royal qui règlemente l’intervention financière pour l’administration des deux vaccins par les différents prestataires de soins* et ce, pour la période du 1er octobre au 31 décembre. Les interventions sont les suivantes :

• 15,50 euros pour l’administration d’un vaccin contre le COVID ou la grippe (15,50 euros par injection). Une intervention de 15,50 euros avait déjà été fixée pour le vaccin contre le COVID sur la base d'un arrêté royal précédent ; la même intervention s'appliquera désormais au vaccin contre la grippe grâce à ce nouvel arrêté royal.
• 3,22 euros pour la préparation du vaccin contre le L’intervention sera identique pour chaque prestataire de soins (médecin, pharmacien ou infirmier). Néanmoins, pour l'infirmier, ce devra être sur prescription d’un médecin.
• Un médecin peut choisir d’administrer un seul vaccin (ou les deux) pendant une consultation normale (30 euros), au lieu de facturer ce code de nomenclature. Les deux facturations ne sont pas cumulables.
• Les prestations peuvent également être facturées lors d’un évènement de vaccination où différents prestataires de soins de première ligne collaborent (exemple : une collaboration dans un cabinet de médecine générale avec différents prestataires de soins), ou lors d’évènements de vaccination lorsque différents prestataires de soins de première ligne collaborent avec le soutien de la ville ou de la commune.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke : « Il est important que non seulement nos prestataires de soins, mais aussi le plus grand nombre possible de personnes se fassent vacciner, en particulier les groupes cibles vulnérables : je pense aux malades de longue durée, dont le système immunitaire est affaibli, et aux femmes enceintes, par exemple. Je recommande aussi vivement les deux vaccins aux personnes de plus de 65 ans. C’est mon cas et je ferai donc moi aussi les deux vaccins. » Vous trouverez ci-dessous la liste des différents groupes cibles de personnes à qui le Conseil supérieur de la Santé recommande de se faire vacciner.**

« Il est donc important que cette campagne se déroule bien afin de contenir la propagation des deux virus et d’épargner ainsi nos hôpitaux. C'est précisément pour cette raison que nos médecins, nos infirmiers et nos pharmaciens sont indispensables. Il est tout à fait normal que tous nos prestataires de soins soient rémunérés équitablement pour cette tâche. »

Une dernière chose pour ceux et celles qui souhaitent se faire vacciner contre le COVID et/ou la grippe chez le pharmacien : il est recommandé de contacter son pharmacien au préalable.

* Qui peut administrer quel vaccin ?

** Le Conseil supérieur de la Santé recommande la vaccination contre le COVID et la grippe :

• aux personnes de 65 ans et au-delà
• aux personnes qui séjournent dans des établissements de soins pour une longue durée, comme les maisons de repos
• aux personnes qui présentent certains problèmes de santé sous-jacents
  • affections pulmonaires
  • troubles hépatiques
  • troubles métaboliques tels que le diabète de type 1 ou de type 2
  • affections cardiaques
  • troubles neurologiques et graves troubles mentaux comme la démence
• aux personnes atteintes de certaines maladies rares (dont le syndrome de Down)
• à toutes les personnes atteintes de troubles immunitaires et aux membres de leur famille
• aux femmes enceintes
• aux personnes obèses (IMC > 40)
• à toutes les personnes qui travaillant dans le secteur des soins, que ce soit au sein ou en dehors des établissements de soins