Persbericht

Soutien supplémentaire au personnel soignant en 2024

En 2022, le gouvernement fédéral a pris toute une série de mesures pour faire face à la pénurie de personnel dans le secteur des soins. “Par ces mesures, nous voulions répondre au besoin aigu de personnel de soins et alléger la pression sur le personnel”, déclare le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Frank Vandenbroucke. “Pour l’année prochaine encore, nous investissons davantage pour alléger la pression sur le personnel et offrir des formations.”

Les infirmières disent qu’elles quittent le secteur des soins parce que la pression est trop forte et parce qu’elles n’ont pas assez de temps à consacrer au patient, à cause des tâches administratives et logistiques qui leur prennent beaucoup de temps, entre autres. La délégation de certaines tâches libère du temps pour un contact réel avec le patient (21 millions d’euros). En outre, 30 millions d’euros seront investis dans le renforcement de la formation et du mentorat dans le secteur. 

Trois mesures ont été prises pour soutenir le personnel soignant. Il s’agit de deux extensions et d’une nouvelle mesure : 

 

1. Trajet « retour à bord » (nouveau) - un budget pour les établissements de soins fédéraux pour encadrer les personnes qui (ré)intègrent le secteur des soins. Les fonds serviront à permettre un remplacement des accompagnateurs dans ces projets afin qu’ils puissent se consacrer à l’accompagnement des personnes en (ré)intégration : 7 millions 

Pour que les nouveaux collaborateurs et les collègues qui (re)commencent dans une équipe après une longue absence puissent prendre un bon départ, il est judicieux de les accompagner dans ce (re)démarrage afin qu’ils se sentent (à nouveau) les bienvenus et qu’ils soient plus rapidement ré(intégrés) dans le fonctionnement concret du service. Cet accompagnement facilite l’intégration et permet une transition plus harmonieuse. 

Cet accompagnement doit avoir lieu sur le lieu de travail, avec et parmi les autres collègues. Aujourd’hui, malheureusement, ces collègues n’ont que peu de temps, voir pas de temps du tout pour le faire. Le manque de personnel ne le permet pas. 

Lorsqu’ils (re)prennent un bon départ, non seulement les intéressés se sentent mieux, mais cela permet aussi de réduire le nombre de personnes qui s’en vont ou tombent (à nouveau) malades. L’une des plaintes les plus fréquentes des jeunes qui quittent le secteur concerne le manque de soutien. En outre, l’accompagnement des collègues qui débutent (ou reprennent) favorise la cohésion du groupe, le bon fonctionnement de l’équipe et, en fin de compte, aussi la qualité des soins au patient. 

L’accompagnement des collègues qui débutent (ou reprennent) valorise également le personnel plus âgé qui est invité à mettre son expertise à profit pour orienter ses collègues dans le fonctionnement du service qu’ils rejoignent. 

Avec un budget de 7 millions d’euros, des projets pilotes seront lancés. Les fonds servent à permettre un remplacement pour compenser les heures consacrées à l’accompagnement de la (ré)intégration (et à la formation éventuelle à cet effet) et à la mise en place éventuelle de trajets de formation pour les candidats accompagnateurs, afin que l’accompagnement soit de qualité. La gestion, le pilotage, l’organisation et l’évaluation des projets candidats sont assurés par les partenaires sociaux dans le cadre des fonds sectoriels paritaires privés et publics. 

 

2. Prolongation de la mesure de recrutement de personnel administratif et de soutien : 21 millions d’euros ​ 

Les infirmières disent qu’elles quittent le secteur des soins parce que la pression est trop forte et parce qu’elles n’ont pas assez de temps à consacrer au patient, à cause des tâches administratives et logistiques qui leur prennent beaucoup de temps, entre autres. 

La délégation d’une partie de ces tâches à un aide-soignant, par exemple, permet de libérer du temps pour le contact direct avec le patient ou pour effectuer des soins infirmiers efficaces. Il devrait en résulter une plus grande satisfaction au travail et des soins de qualité pour les patients. 

En 2023 également, nous prévoyons pour cela un investissement supplémentaire de 21 millions d’euros. ​ 

 

3. Prolongation de la mesure de soutien aux projets de formation pour les infirmiers et les aides-soignants (anciennement P600) et #ChoisisLesSoins : 23 millions d’euros

Les projets de formation pour devenir infirmier et aide-soignant (l’ancien projet 600) et #ChoisisLesSoins connaissent un grand succès. Les ressources mises à disposition sont considérables, mais ne permettent pas de garder tous les candidats ayant réussi l’épreuve d’admission. Des ressources supplémentaires ont déjà été mises à disposition ces deux dernières années pour admettre davantage de candidats. 

Plus de 4.500 candidats ont intégré un projet de formation au cours des trois dernières années. Cette mesure permettra encore un nouvel afflux supplémentaire dans les programmes de formation et, comme l’année dernière, une enveloppe supplémentaire de 23 millions d’euros sera mise à disposition. De cette manière, nous pourrons encore créer quelque 170 places supplémentaires.